Sacré GMK ! Le célèbre YouTubeur monégasque a trouvé le moyen d’économiser du parking à Monaco pour ses nombreuses voitures : il en a confié 4 au Musée des voitures du Prince de Monaco !
Les 4 voitures de GMK actuellement exposées et que vous pouvez croiser en temps normal dans les rues de Monaco selon l’humeur de son propriétaire :
- Mercedes C63 AMG Black Series – V8 6,2 litres, 517 ch/1730 kg, 300 km/h. Cette voiture a ouvert le Grand Prix de F1 2022 conduite par SAS le Prince de Monaco avec GMK à côté :
- Ferrari 458 2015, V8 4,5 litres, 562 ch/1400 kg, 320 km/h :
- Porsche GT3 RS 2023 – Flat 6 4 litres, 518 ch/1750 kg, 295 km/h.
Avec son imposant comptoir de bar sur le capot arrière, c’est une voiture de course utilisable en ville :
- Audi RS6-LE préparation ABT 2025 – 4 roues motrices, V8 turbo 4 litres, 621 ch/2235 kg, bridée à 250 km/h :
La voiture a été personnalisée par ABT pour GMK, et numérotée 1 de 1 :
Cette visite était aussi l’occasion de revoir ce musée étincelant et spectaculaire où il y a du changement de temps en temps.
Aujourd’hui, on était accueilli à l’entrée par cette Bugatti immaculée prêtée par Monaco Supercars :
Cette Porsche 908 de 1969 était mieux mise en valeur. Flat 8 3 litres 350 ch pour 660 kg seulement. Elle a couru la saison 1969 avec les pilotes Kurt Ahrens et Hans Herrmann (celui qui a été battu par Jacky Ickx sur GT40 de quelques secondes seulement aux 24H du Mans 1969, astucieusement doublé à l’aspiration en fin de ligne droite des Hunaudières, sans qu’il puisse redoubler). Portrait d’Ayrton Senna sur la litho à droite. Je ne sais pas qui est le chanceux à gauche 😉 (Fangio ?)
Somptueuse et inestimable Ferrari GT 250 SWB de 1959. V12 3 litres, 293 ch/960 kg, 250 km/h. Le modèle a gagné la catégorie GT aux 24H du Mans 1959 et 1960. Sur la litho au mur les fans reconnaîtront Graham Hill qui est représenté buvant le champagne du vainqueur, plusieurs fois à Monaco :
Sublime Ferrari 365 GTB4 Competizione « Daytona » de 1971. Moteur V12 4,3 litres 430 ch/1240 kg, 310 km/h :
Cette Footwork à moteur V12 Porsche 3,5 litres a disputé sans succès 4 Grand Prix en 1991. 680 ch/500 kg, Elle a rejoint le plateau Formule 1 du musée devant une rare Lamborghini de F1 elle aussi de fond de grille :
Cette Alfa Romeo Sauber de 2018 est l’une des plus récentes F1 du musée, on le voit au halo au dessus du cockpit et aux nombreux petits appendices aérodynamiques travaillés en soufflerie. Moteur V6 Ferrari turbo 1600 cc. Elle fut pilotée par Charles Leclerc dans ses débuts en F1 :
Formule 1 encore, mais plus ancienne, cette Matra MS120 de 1970 a rejoint le musée, bien mise en valeur. V12 Matra 3 litres 435 ch/545 kg, elle a fait la saison 1970 avec Jean-Pierre Beltoise :
Cette Ford GT40 d’origine inconnue a aussi rejoint le musée :
On retrouvait mieux présentée cette Maserati 250F des années 50-60. 6 cylindres en ligne 270 ch. Elle a gagné à Monaco en 1956 avec Stirling Moss :
Il y en aura beaucoup encore cette année au Grand Prix historique du 24 au 26 avril. Pour l’heure Monaco est décoré de la féérie de Noël mais la construction du circuit commencera sitôt les fêtes de fin d’année passées.
Le musée a ouvert un coin moto. Les motos sont assez rares à Monaco, interdites de Place du Casino.
Ils présentent une réplique de la Gilera 500 qui a gagné le seul Grand Prix Moto organisé à Monaco en 1948. Un coureur s’étant tué, le Prince Rainier de l’époque avait décidé de ne plus faire courir de motos.
Revenons aux autos avec une réorganisation complète de la collection. La berlinette Alpine est maintenant associée à une Nash-Healey cabriolet de 1952 :
Citroën, Facel-Vega et Mercedes occupent maintenant le fond du musée :
La Lamborghini Countach et la Ferrari Testarossa sont côte à côte :
Ils ont fait un curieux trio avec la Porsche 911, la Lamborghini Miura et la Jaguar Type E, chacune de ces autos répondant à des critères différents :
Je n’avais pas du remarquer jusqu’à présent ce taxi Austin FX3 de 1952 :
Voilà, un bien beau musée toujours plaisant à redécouvrir, magnifiquement situé face aux yachts du port Hercule, sur le tracé du Grand Prix, avec un parking d’une propreté absolue en dessous pour garer votre auto.
